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Sensibilité à la Lumière | |
1 des 2 points essentiels de la photographie |
Points essentiels de la
Photographie
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1 - La notion d'image : savoir construire une image ---> voir le chapitre sur l'image.
2 - La sensibilité à la lumière : quelle lumière faut-il pour faire une photo ?
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Support photo-sensible |
Le support photosensible est en fait le point de départ principal de la photographie.
On connaissait le moyen de fabriquer une image depuis l'antiquité : voir le sténopé.
Mais, pour créer un appareil photographique, il fallait savoir conserver l'image créée par le sténopé.
Pendant presque 2 siècles, le support photosensible a été la pellicule, avec toutes ses évolutions. Mais, depuis le début du XXI° siècle, ce support est devenu le capteur numérique.
Mais, les lois générales n'ont pas changé pour autant.
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Sensibilité photographique |
Ce qui nous intéresse est donc la SENSIBILITE A LA LUMIERE du support photographique.
La sensibilité d'un capteur rend compte de la quantité de lumière dont il a besoin pour faire une photographie lisible.
Cette définition n'est pas très scientifique. Pour en savoir plus, cliquer le lien ci-contre...
Après avoir cliqué sur le lien ci-contre, merci d'accepter ma définition !
Et mainteant, continuons ...
La sensibilité photographique s'exprime en ISO : 100 ISO = 100 ASA ET 21 DIN
ISO : Norme américaine reconnue mondialement ISO 5800:1987
Cette norme est utilisée par toute la profession. Elle permet d'établir les lois qui définissent les qualités des capteurs.
ASA = ancienne unité norme américaine (1943) ; DIN : ancienne unité norme allemande (1934)
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Définition scientifique de la sensibilité
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Sensibilité d'un capteur photographique |
Les capteurs numériques utilisés en photographique ont TOUS une sensibilité UNIQUE voisine de 100 ISO.
Comment fait-on pour obtenir des capteurs avec plus de sensibilité ?
En fait, c'est actuellement impossible. Mais on utilise un stratagème identique au bouton de volume sur un poste de radio : on tourne le bouton et on a plus de son. Avec le capteur, on amplifie le signal reçu. La limite de l'amplification est atteinte quand le signal amplifié devient trop perturbé pour faire une photo correcte.
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Echelle de sensibilités |
L'amplification du signal reçu par le capteur suit une règle simple :
QUAND LA SENSIBILITE DOUBLE, LE NOMBRE D'ISO DOUBLE
Donc, dans la pratique, on utilise les valeurs suivantes des ISO :
100 - 200 - 400 - 800 - 1600 - 3200 - 6400 - 12800 - 25600 - ....
ATTENTION :
Bien lire cette échelle dans le bon sens : si je double la sensibilité, cela signifie que la quantité de lumière reçue par le capteur a été divisée par deux et qu'il faut que je multiplie artificiellement cette quantité de lumière par deux pour obtenir une photo lisible.
A 200 ISO, j'ai besoin de moitié moins de lumière qu'à 100 ISO pour obtenir ma photo.
DONC : moins il y a de lumière pour éclairer le sujet, plus il faut « monter dans les ISO »
Pourquoi donner une définition : 100 ISO = 100 ASA ET 21 DIN ?
L'échelle DIN a comme règle : la sensibilité double tous les 3 DIN.
Exemple : 18 DIN = 50 ASA ---> 21 DIN = 100 ASA ---> 24 DIN = 200 ASA ....
Pourquoi avoir conservé la notion de norme DIN ?
Manipulez l'échelle des ISO sur votre appareil. Vous verrez que cette échelle comporte des valeurs intermédiaires entre chaque doublement de sensibilité. En fait, il y a 2 valeurs intermédiaires entre deux valeurs exprimant le doublement de la sensibilité (3 intervals).
C'est une notion historique de la photographie argentique. Mais, comme elle est très pratique et tellement généralisée qu'elle a été conservée sur les appareils numériques.
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Graduations des échelles
sensibilité - ouverture -
temps de pose
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La règle des valeurs intermédiaires va plus loin : l'échelle des ouvertures et l'échelle des temps de poses suivent aussi cette règle de pas de 3.
En fait il a été construit pour chacun des 3 paramètres de gestion de la quantité de lumière reçue par le capteur 3 échelles dans lesquelles passer d'un cran à un autre sur l'une d'elle peut être compensé par le passage dans l'autre sens d'un cran sur l'une des deux autres.
Tout simplement !
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Remarque importante |
On voit ici que toute la logistique de gestion des appareils photos vient de la seule donnée « naturelle » de l'ensemble : la lumière. Savoir mesurer la lumière. Et, naturellement, en réciproque, savoir exprimer rigoureusement cette lumière est bien le point essentiel de la photographie.
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Et aujourd'hui ? |
Aujourd'hui, on ne voit plus beaucoup de photographes avec une cellule photoélectrique dans la main. Tout simplement parce que la cellule, toujours présente dans tous les outils pour photographier est généralisée, même dans les téléphones ! Voir dans le chapitre sur le matériel pour comprendre les méthodes et les astuces de lecture de la lumière avec les appareils actuels.
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Limite de la sensibilité
du capteur
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On a vu que pour obtenir une sensibilité plus grande du capteur, il suffisait « de tourner le bouton du volume ». Oui, mais !
Si le capteur est parcourru par des courants générés effectivement par la lumière reçue, donc la lumière à mesurer, il est aussi parcourru par des courants parasites divers. Et ces courants sont aussi amplifiés par « le bouton du volume » jusqu'à devenir prépondérant dans les défauts visibles de la photo.
Par analogie avec la pointe de la tête de lecture du tourne-disque qui faisait du bruit, ou les parasites entendus sur un poste de radio on appelle cette distorsion du signal : le bruit.
Le bruit dépend de plusieurs facteurs qui sont vus dans le chapitre matériel.
Le bruit se traite en postraitement. Voir le chapitre Post-Traitement.
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