![]() |
Le sténopé
ou
le plus vieil appareil photo au monde
|
Le sténopé |
Depuis l'Antiquité, nous connaissons le principe de la création d'une image : ce principe est expliqué dans le sténopé.
Par rapport à un appareil photo d'aujourd'hui, tout y est. Sauf le principe de la conservation de l'image créée dans le sténopé.
|
Le sténopé
|
|
Ajouter un obturateur |
Laisser passer la lumière un certain temps :
- Pouvoir maitriser le temps pendant lequel la surface sensible recevra la lumière.
|
L'obturateur
|
|
Ajouter un objectif |
Maitriser au mieux la qualité de la lumière qui entre dans la chambre noire :
- Faire que l'image créée soit la plus correcte possible
- Maitriser le flux de lumière qui entre dans la chambre noire : le diaphragme
- Résoudre les problème inhérents aux théories optiques : gérer la netteté de l'image
|
L'objectif
|
|
Ajouter un viseur |
Simplifier les moyen de construire l'image :
- Pouvoir lire le contenu de limage créée pour pouvoir choisir ce à quoi elle doit ressembler.
|
Le viseur
|
De l'Antiquité à aujourd'hui |
Depuis le 19° siècle, la seule invention qui ait vraiment fait progresser la photographie, c'est le moyen de conserver l'image produite par un sténopé. Pour tout le reste, il ne s'agit que de perfectionnement en perfectionnement des améliorations en fonction des découvertes dans bon nombre de domaines : la chimie, l'optique, l'électronique et, depuis peu, l'informatique.
|
|
Pour résumer ... |
Les trois éléments de base de l'appareil photo sont :
- 1 - Le moyen de conserver l'image provoquée par le principe du sténopé : surface sensible à la lumière.
- 2 - Le moyen de gérer le temps opendant lequel on fait passer la lumière : temps de pose
(éviter de parler de vitesse, la notion est erronée)
- 3 - Le moyen de gérer le diamètre du trou par lequel la lumière passe : ouverture de l'objectif
(Souvent désigné par diaphragme)
|
|
Et aujourd'hui ? |
Les constructeurs, dans les délires mercatiques et autres bilevesées, ont décidé de mettre plein de trucs plus idiots les uns que les autres pour faire passer la pillule.
En fait, quelle pillule ? Depuis toujours, à l'échelle de notre société, la prise de vue se résoud à une simple procédure :
- choisir une ouverture
- choisir un temps d'exposition (évitons toujours de parler de vitesse)
- en fonction de la sensibilité de notre récepteur d'images.
Toutes les fonctions débiles, comme le mode sourire, qu'on trouve sur les appareils ne font que régler ces trois choses à l'insu de votre plein gré. Pour simplifier la vie des utilisateurs, on écrit des notices d'appareil qui durent 200 ou 300 pages, alors qu'une seule suffirait pour tout comprendre.
Vous ne me croyez pas ? Je vous fais une proposition malhonnête : vous allez chez un marchand d'appareils photos (qui est avant tout un commerçant, avant d'être un photographe), vous lui demandez de vous présenter deux appareils photos : un appareil dit grand public et un appareil professionnel. Il vous montrera que sur l'appareil professionnel, il n'y a pas tous ces soit-disants trucs pour ne pas rater ses photos. Il n'y a que la possibilité de régler les trois éléments de base de tous appareils :
- la sensibilité (à l'époque de l'argentique, on achetait une pellicule donnée)
- l'ouverture ou le diaphragme
- le temps de pose.
La seule concession pour les professionnels, c'est que l'ordinateur de bord de l'appareil est capable de faire une partie du travail pour eux.
Objectif de ces pages : savoir et comprendre les choses simples qu'il faut pratiquer pour faire une photo, sans passer par toutes les filouteries commerciales.
|